La vie de Marie ( ch.12)

Publié le par Milène se déchaîne

                           CHAPITRE 12

 

 

 

Le lendemain matin au bureau, je redoutai l’arrivée de Pierrick. Il arriva sur le coup de onze heures, suivi de son roquet, visiblement fatigué de sa soirée.

 

Après les avoir salué je demandai poliment à Stéphane de me faire une synthèse de tous les dossiers en retard pour la fin de la journée.

Pierrick me toisa de toute sa hauteur.

  - Ecoute Marie, tu ne peux pas donner ça à Lauren ou à Nathalie ? Stéphane vient avec moi déjeuner avec ces gros ploucs du Texas qui veulent lancer leur marque de santiags en France. Vu que je ne parle pas très bien l’anglais, Stéphane fera le traducteur, hein Stéphane ?

 

Celui-ci, toujours tapi dans la pièce comme une hyène en vue d’un mauvais coup me regarda avec pitié, oui avec pitié, c’était le mot…

Je saisis Pierrick par le bras et l’entraînai jusqu’à mon bureau.

  - Ces ploucs comme tu les appelles, ont un budget de 500 000 dollars, je le sais parce que figure toi que la personne avec qui ils sont en contact depuis le début, c’est moi ! Tu ne me préviens même pas que tu as prévu de déjeuner avec eux ! Ça ne t’a pas traversé l’esprit que j’aimerais les rencontrer et assister à la signature du contrat ?

 

Pierrick s’était posté devant le miroir et ajustait sa cravate d’un air las.

  - Tu recommences ! Marie, je ne te l’ai pas proposé parce que je sais que tous ces déjeuners t’ennuient. Tu as toujours préféré travailler dans l’ombre, tu es la reine de l’organisation, tu le sais ça ma petite sauvageonne…

Disant cela, il m’avait attirée contre lui et me regardait avec tendresse.

J’attendais qu’il m’embrasse, j’espérais qu’il m’embrasse mais il se retourna à nouveau vers le miroir pour examiner ses dents.

  - Tu sais Marie, en fin de compte, c’est bizarre que tu aies choisi de faire carrière dans la pub… Par contre ta sœur, elle ferait un carton dans ce milieu…

Narcissia ! En plus de Stéphane, il en remettait une couche avec cette folle !

  - Oui en terme de cartons, elle ferait bien de faire les siens et d’arrêter de squatter chez moi !

 

Pierrick se retourna vivement vers moi avec ce regard que je détestais et qui se manifestait de plus en plus souvent.

  - Mais qu’est ce qu’il t’arrive en ce moment Marie ? Tu es jalouse de tous les gens qui m’approchent on dirait ! Non mais tu te prends pour qui à la fin ? Pour ma femme ? Merci ! J’en ai déjà une que je traîne comme un boulet alors ne me dis surtout pas qui je dois voir, où je dois aller et à qui je dois parler !

 

Il se rapprocha de moi et me saisit par la taille. J’avais les larmes aux yeux, j’étais à bout, tout partait de travers de plus en plus fréquemment avec lui mais je n’y pouvais rien. Je pouvais sentir son parfum et il m’enivrait.

Une larme roula sur ma joue qu’il essuya du plat de la main. Son ton se radoucit.

  - Qu’est-ce qu’il te prend en ce moment Marie ? Tu as besoin de vacances ?

Je me blottis contre lui.

  - Non j’ai besoin de toi…

Il alla fermer la porte de mon bureau à clef tout en déboutonnant son pantalon.

Celui-ci glissa sur ses chaussures laissant apparaître son sexe.

  - C’est ça que tu veux Marie ?

 

A vrai dire ce n’était pas vraiment mon idée première, j’avais juste besoin qu’il me serre dans ses bras et qu’il me dise des mots doux mais il n’était pas ce genre de personne.

Il me retourna, souleva ma jupe et me prit bestialement sur le bureau. L’affaire fut vite conclue et il retourna voir son cher Stéphane.

J’avais besoin de repos et ça tombait bien, le lendemain était jour férié…

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
à la hussarde, de quoi elle se plaint ?
Répondre
M
<br /> C'est une idiote romantique, il ne faut pas perdre ça de vue sinon le récit perd tout son sens monsieur le grand malade<br /> <br /> <br />